Vamos a estudiar esa escena clave de La Sombra del Viento, en la que Daniel dialoga con Laín Coubert. En una primera parte, veremos los sentimientos de Daniel y en la segunda parte, explicaremos que el ambiente de esta escena se parece al fragmento de una película.
En este fragmento, el lector se siente envuelto en un ambiente de miedo y de terror. Fue el sentimiento que experimentó Daniel al encontrar a Laín Coubert. Sólo habló en primera persona del singular (yo, me...)y explica cómo reaccionó delante de este personaje. Las expresiones «me heló la sangre» y «me golpeó de súbito» demuestran la sorpresa de Daniel al descubrir que este personaje del que Clara le había hablado existe. También cuando dice «me lancé a mentir como un bellaco» confiesa que estaba asustado y que le engañaba para protegerse.
En la segunda parte, la escena es cinematográfica porque el lugar se parecía a un decorado y Laín Coubert se comportaba como un actor. Sus ademanes eran teatrales «Extrajo entonces una cajetilla de fósforos» y su comportamiento parecía exagerado «un sonido sordo, agónico».
La cerilla que encendió para decir a Daniel que quería quemar los libros es como un proyector que ilumina la escena. La ciudad de Barcelona es descrita como el decorado de una historia fantástica.
Para concluir, diremos que en esta escena, el narrador es Daniel: describiendo sus sentimientos personales, el decorado y al personaje de Coubert, nos envuelve en el ambiente inquietante y aterrorizador de este encuentro. A partir de este momento, Daniel se da cuenta del peligro que representa este libro para los que lo poseen.
Nous allons étudier cette scène clé de L'ombre du Vent dans laquelle Daniel dialogue avec Laín Coubert. Dans une première partie, nous verrons les sentiments de Daniel et dans la deuxième nous expliquerons que l'ambiance de cette scène ressemble à l'extrait d'un film.
Dans cet extrait, le lecteur se sent emporté par une ambiance de peur et de terreur. C'est le sentiment qu'a ressenti Daniel en rencontrant Laín Coubert. Il ne parle qu'à la première personne du singulier (moi, me...) et il explique comment il réagit devant ce personnage. Les expressions «me heló la sangre» et «me golpeó de súbito» démontrent la surprise de Daniel en découvrant que ce personnage dont Clara lui avait parlé existe. De même, quand il dit «me lancé a mentir como un bellaco», il avoue être effrayé et mentir pour se protéger.
Dans la seconde partie, la scène est cinématographique parce que le lieu était semblable à un décor et Laín Coubert se comportait comme un acteur. Ses gestes étaient théâtraux «extrajo una cajetilla de fósforos» et son comportement paraissait exagéré «un sonido sordo, agónico». L'allumette qu'il a allumée pour dire à Daniel qu'il voulait brûler les livres, est comme un projecteur qui illumine la scène. La ville de Barcelone est décrite comme le décor d'une histoire fantastique.
Pour conclure, nous pouvons dire que dans cette scène le narrateur est Daniel. Il décrit ses sentiment personnels, le décor et le personnage de Coubert. Il nous enveloppe dans l'ambiance inquiétante et terrorisante de cette rencontre. A partir de ce moment, Daniel se rend compte du danger que représente ce livre pour ceux qui le possèdent.
LVA/LV1